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Libération

Séquence Jeux. Ça schtroumpfe énormément.

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publié le 3 décembre 1999 à 2h11

Avec Leïla, 5 ans, tout avait été tenté. On lui avait d'abord confié

Spyro, époques 1, puis 2, mais elle n'avait pas du tout marché dans la combine du joli dragon disneyien multisupports (consoles et PC) et de ses labyrinthes acidulés. On avait ensuite essayé avec Banjo et Kazooïe, titre phare et très bien conçu de la Nintendo 64, mais les aventures de l'ours brun (qui n'était pas, pourtant, sans rappeler quelques fameux albums pour enfants) avaient laissé Leïla de glace. Avec les Razmokets pour PlayStation, on croyait tenir la perle: n'était-elle pas une admiratrice inconditionnelle du dessin animé télévisé? Patatras! Ce titre, en effet bâclé, fut pour Leïla l'occasion d'émettre son premier jugement (très) critique: «Pfff, c'est nul!» Moyennant quoi, elle continuait de loucher sur les titres interdits auxquels s'adonnaient les plus grands (particulièrement Metal Gear Solid, dont les effets sonores stridents l'ont toujours beaucoup amusée). On doit dire que Leïla avait tout de même paru apprécier deux titres. D'une part, SimCity, beaucoup trop compliqué pour elle, mais où elle croyait reconnaître, sans doute, ce monde qu'elle fréquente tous les jours. Avec SimCity, Leïla bricolait comme s'il s'agissait d'un Lego virtuel, bâtissant écoles et gratte-ciel pour les démolir aussitôt en rigolant. D'autre part, Klonoa, un vrai titre pour enfants celui-là. Mais l'adorable peluche virtuelle présente l'inconvénient majeur de mourir facilement, mettant la partie hors jeu et plongeant Le