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Libération

Fête de l'Internet. Egoland. Si belle en HTML. Top model, Olivia se félicite de l'«aura internationale» que lui a procurée son site.

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publié le 17 mars 2000 à 23h34

Olivia en maillot, Olivia en couleurs et en noir et blanc, Olivia et

sa nouvelle coiffure, Olivia en pied, Olivia en bébé" Olivia a son site, et ses pages sont destinées, espère-t-elle, à la faire percer dans le milieu des top models. Un milieu où mesurer 1,75 mètre est un peu court, où l'entrée sur le podium se fait à 16 et pas à 20 ans. Depuis toujours, Olivia rêve sur papier glacé: elle veut devenir mannequin. Contrariée par un papa ingénieur des Ponts et Chaussées qui ne pouvait admettre que sa fille prenne la pause, Olivia se forme sur les bancs des écoles d'ingénieurs en aéronautique. Et puis, «j'ai plaqué mon boulot à 15 000 francs par mois pour cet enjeu professionnel terrible, ma passion». Sa formation initiale va néanmoins lui servir: les mois passés à faire de l'analyse de données sur des missiles chez Matra l'aident à réaliser un site perso. A mi-chemin du «composite», ce minibook que les mannequins en herbe déposent chez les agents, photographes, magazines" Fait de photos et de quelques textes qui lui sont exclusivement consacrés. Olivia n'est pas encore célèbre, mais, depuis le lancement de son site, fin avril 1999, les contacts se font plus faciles: «De plus en plus de gens me disent:"Super, vous avez une page perso, j'ai eu des courriers électroniques de photographes allemands, américains, qui sont venus me shooter à Paris, j'ai une aura internationale, un avantage instantané sur les autres filles.» Quand une amie lui propose de participer au concours de la