Amsterdam, correspondance.
Bienvenue à GorillaPark! Le «premier accélérateur d'affaires et générateur d'idées paneuropéen» accueillait mercredi à Amsterdam sa cinquième start-up, une société spécialisée dans les services financiers sur l'Internet. Pour elle, comme pour les quatre compagnies qui l'ont précédée, les dirigeants de GorillaPark affichent la même ambition: investir en hommes, capitaux et infrastructures pour mener ces start-up le plus vite possible jusqu'à la Bourse et en retirer les fruits.
Chaque nouvelle société reçoit de GorillaPark un capital de 500 000 euros en échange de 25% de ses actions. Grâce à l'engouement des marchés pour les nouvelles technologies, le fondateur et actionnaire majoritaire de GorillaPark, Jerome Mol, n'a eu aucun mal à convaincre les investisseurs que la rapidité était un facteur clé pour gagner la bataille de l'Internet. «Aux Etats-Unis, l'entrée en Bourse d'une start-up dans les trois mois est un bon objectif. En Europe, l'idéal se situe entre 12 et 24 mois», explique Hanneke Van Leeuwen, responsable marketing et communication.
Du haut de ses six mois d'existence, GorillaPark vise la première place européenne du secteur. La société, basée à Amsterdam, loue des bureaux à Londres avant de s'installer définitivement à portée de City, et compte ouvrir d'ici l'été des locaux à Munich et à Paris.
«Il est très difficile de trouver un immeuble dans la capitale française, poursuit Hanneke Van Leeuwen. En attendant, nous ne pouvons signer aucun co