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Libération

Les bugs à répétition plantent «le Virus».

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Le journal impertinent des informaticiens perd son numéro de commission paritaire.
publié le 11 août 2000 à 3h22

Le journal des informaticiens rebelles va-t-il cesser de paraître? Le Virus informatique, trimestriel caustique et franchement anti-Microsoft, vient de perdre son numéro de Commission paritaire, et donc les avantages qui vont avec, privilèges fiscaux, tarifs postaux réduits, droit à la carte de presse... Raison invoquée: le titre, vendu en kiosque et diffusé à 80 000 exemplaires, a pris trop de retard entre deux numéros.

Retards. Ce journal décapant fait depuis janvier 1997 la joie des informaticiens «anti-micromou» (les tenants de la lutte anti-Microsoft). Avec sa bichromie noir magenta et les pin-up de Bellamy crayonnées dans des maillots moulants, le Virus a contaminé les purs et durs de l'informatique, fanas de codes et de machines, mais pas forcément de réseaux. «A peine 10 % de notre lectorat est connecté à l'Internet», estime le rédacteur en chef, Olivier Aichelbaum.

Vierge de toute publicité (sauf pour ses revues soeurs toutes éditées par le groupe ACBM: les Puces informatiques, Pirates mag et Pocket mag), le magazine dénonce régulièrement les abus des constructeurs informatiques. Au point que certains industriels, habitués à de meilleurs traitements, boycottent la rédaction en refusant d'envoyer du matériel à tester. Pourfendeur des bugs et des arnaques du milieu, le titre est le digne héritier de feu Hebdogiciel, revue illustrée par Carali qui causait musique, BD, télé et logiciels dans les années 80.

Entre les numéros 13 et 14 (2 mois de retard) 14 et 15 (1 mois de r