IRC: derrière ces trois lettres se cache un système de communication inconnu de la plupart des nouveaux internautes. L'Internet relay chat est pourtant une des plus anciennes applications du réseau. Similaire au «chat», mais plus difficile à maîtriser, il revient aujourd'hui sur le devant de la scène, notamment en France: des logiciels francophones commencent à être disponibles et les internautes sont plus expérimentés.
Le système IRC (premier protocole de communication instantanée) peut être vu comme une enfilade de galeries et de salles où se retrouvent des milliers de personnes simultanément (jusqu'à 150 000). Ces lieux de rencontre, dénommés canaux (channels en anglais), fédèrent les internautes par centres d'intérêt. Sur #france (1), on bavarde entre Français; sur #mp3bistrot, on cause musique, etc.
Sans modérateur. Là où l'internaute utilise un navigateur pour papillonner d'un site à l'autre et un logiciel de messagerie pour envoyer ses e-mails, il utilise un logiciel spécifique pour rejoindre les canaux. A la différence d'un classique salon de «chat», l'IRC ne se limite pas aux abonnés d'un même fournisseur d'accès ou à un groupe d'amis. Et à la différence d'un forum de discussion (newsgroup), l'échange s'y déroule en temps réel, comme avec les messageries instantanées (ICQ et consorts). Il n'y a pas de modérateur officiel, mais des opérateurs chargés de faire respecter les règles du milieu.
N'importe qui peut créer un channel, mais pour qu'il survive, il faut qu'il soit