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Libération

Le GPRS s'élance après le flop du Wap.

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Moins cher, plus rapide, le nouvel Internet mobile tentera de décoller cet été.
par David GROISON
publié le 17 avril 2001 à 0h30

On connaît la chanson. Accéder à ses e-mails, réserver une place de cinéma ou connaître l'état du trafic depuis son téléphone portable: la rengaine a servi pour le lancement du WAP, qui devait signer les grands débuts de l'Internet mobile. Mais le système fut surtout perçu comme un ensemble de services lents et chers, d'où flop retentissant. Mais voici qu'avec le GPRS (General Packet Radio System), le Net sans fil va enfin devenir rapide et abordable, nous promet-on. Dès cet été, «on va proposer un WAP qui marche», claironne François Davy, directeur de la Division mobiles de Motorola.

Pas de licences. Pas question encore de surfer sur le Web depuis son téléphone portable avec ce nouveau système: l'écran reste trop petit, le débit trop faible. Mais le GPRS a quelques atouts. Pour les opérateurs, pas de coûteuses licences à acquérir comme avec l'UMTS (la prochaine génération), et pas besoin de toucher aux milliers d'antennes installées sur les toits: celles du GSM actuel conviennent parfaitement. Les modifications ne sont que logicielles; elles ont déjà commencé chez France Télécom et SFR, qui lanceront leurs offres cet été. Bouygues attendra l'hiver.

Pour les utilisateurs, le GPRS aura deux avantages immédiats. Il offre d'une part un débit supérieur à celui du WAP. «Il sera compris entre 20 et 30 kbits/s, soit 3 fois le débit actuel», avance Carole Manero, consultante à l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe. Mais le grand «plus» réside surtout dans la