Evidemment, ça fait un choc: tapant innocemment France2.com ou France3.com afin de goûter à l'ivresse de l'information sur les chaînes publiques via le réseau mondial, on s'attendrait plutôt à voir Sérillon et sa grand-messe (ou Georges Pernoud et ses grandes bleues) qu'une farandole de greluches en culotte ou en poils, mais dans des positions où on a peu l'habitude de voir les journalistes de France Télévision.
Propriété. France Télévision Interactive (FTVI), qui s'occupe depuis mars 2000 des sites web des deux chaînes publiques (1), ne possède pas le nom de domaine France2.com et France3.com ceux-ci ayant été déposé «il y a quatre ou cinq ans par un Russe, explique Edmond Zucchelli, le directeur général de FTVI. Nous avons lancé une procédure à l'amiable pour obtenir la rétrocession du nom et tenter de négocier un prix».
En vain. Jusque-là, rien de dramatique, «puisque les dépositaires des noms de domaine ne les exploitaient pas». Sauf que, indélicats, ces derniers l'ont revendu «vers le 15 avril» à un Coréen du Sud, un certain Segwon Kim, exploitant de sites porno, à en juger par le «contenu». Ça fait désordre de chez désordre et presque autant ricaner que l'affaire de whitehouse.com en 1997, où l'on trouvait, contrairement à whitehouse.org, le site officiel de la Maison Blanche, le président Clinton et madame dans des positions tendance brouette tibétaine.
Là, c'était une parodie, ce qui n'est pas le cas dans cette malheureuse affaire: on peut difficilement, même très paran