Los Angeles correspondance
Pour comprendre le nouveau tourment des parents américains, il suffit de rechercher une chanson de la pop star Britney Spears sur Morpheus, un système gratuit de partage de fichiers. Résultat : des dizaines de chansons et de clips... perdus dans un flot de vidéos porno titrées, dans le meilleur des cas, Nude Britney, Spears XXX ou Britney Home Porno. Sur Aimster, un autre service populaire d'échange apparu dans le sillage de Napster, 70 % des réponses à la même requête sont des fichiers porno. Ce qui fait dire à un rapport publié fin juillet par le Congrès américain que les applications connues sous le nom de «peer-to-peer» (ou P2P) ne sont pas seulement des sources d'approvisionnement si redoutées en fichiers musicaux, mais pire des voies d'accès aux photos et aux vidéos classées X pour les mineurs.
Vidéothèque porno. «Voici une nouvelle technologie répandue qui permet à des enfants de télécharger toute une vidéothèque pornographique dans leur ordinateur personnel», affirme l'étude, commanditée par Steve Largent, représentant démocrate de l'Oklahoma, et Henry Waxman, démocrate de Californie. Des parents avaient alerté ce dernier, furieux que leur progéniture ait téléchargé du porno au hasard d'une recherche «innocente». Contrairement à de nombreux sites pour adultes, les applications P2P n'exigent pas de numéro de carte de crédit. Les échanges sont gratuits. Et les logiciels de filtrage installés par les parents anxieux font chou blanc.
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