Tokyo, de notre correspondant.
Après le succès phénoménal de l'i-mode, qui permet d'accéder au Web sur l'écran de son téléphone portable, une autre forme d'Internet nomade déferle sur le Japon. Le deuxième opérateur de téléphonie mobile de l'Archipel, KDDI, fait un tabac avec ses cartes « Air H » que l'on insère dans les ordinateurs portables ou dans les agendas électroniques PDA pour se connecter au Net par ondes radio. Détail cocasse : ces cartes utilisent le vieux réseau PHS, une norme nipponne de téléphonie mobile délaissée aujourd'hui par les opérateurs.
La vitesse de transmission varie selon le matériel utilisé, de 32 kilobits par seconde (l'équivalent d'une ligne fixe) à 128 kb/s. Le forfait mensuel pour un accès Internet illimité coûte entre 30 et 60 euros. Les tarifs meilleur marché sont proposés par KDDI aux abonnements couplés : un téléphone portable et une carte Air H. 200 000 internautes se sont abonnés depuis le lancement de ce nouveau service à l'automne dernier. Beaucoup, apparemment satisfaits par cet accès nomade, en viennent à délaisser leur abonnement aux fournisseurs d'accès rapides, via l'ADSL ou le RNIS.
L'argument massue est la très bonne couverture géographique du réseau PHS, pionnier de la téléphonie mobile nipponne. Une fois insérée dans le terminal, la carte Air H une dizaine de modèles sont commercialisés permet de se connecter, sans aucun câble, depuis presque n'importe où au Japon, et à coup sûr dans toutes les grandes villes. Des relais PHS é