Difficile de faire mieux que les zombies comme chair à canon. Ils se dirigent droit vers leur cible, lentement, sans arme à feu, laissant tout le temps nécessaire aux héros pour leur faire la peau à grands coups de fusil à pompe. Sans aucune considération morale, vu qu'ils sont déjà morts. L’inconvénient des zombies, c’est qu’ils ont tendance à être nombreux. Très nombreux.
Dans BoxHead, The Rooms , il faut donc dessouder du zombie à grande échelle. Le personnage, contrôlé par le joueur, est dans un espace clos (pièce, couloir, pont, etc.) et les morts-vivants commencent à arriver par une ou plusieurs ouvertures. Au début, on croit à une blague. C'est tellement facile. Surtout une fois le «shotgun» obtenu. On déplace son personnage avec les flèches et on dégomme avec la barre espace. Les chiffres servent à changer d'arme et quelques cubes rouges de ravitaillement en munitions. Et c'est parti pour une grande boucherie. Les traces rouges sur le sol restent à l'écran pour en témoigner.
Mais c'est inéluctable, on finit par perdre. Quoiqu'on fasse, le flot de zombie s'accélère et submerge le joueur. Le temps de la survie devient finalement le seul enjeu de BoxHead . Qu'importent la puissance de feu et la dextérité du joueur, la chair à canon, par son nombre, l'emporte toujours. La Fontaine aurait sans doute trouvé une moralité à ce principe de jeu.
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