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Extinction of Man

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Canada, Europe et Russie éradiqués. Ca, c'est fait... - DR
publié le 9 mars 2007 à 16h10
(mis à jour le 5 février 2008 à 13h14)

C’est bien connu, sauver l’humanité est harassant. Nombre de héros s’y collent, et si peu en meurent (le statut de héros possède quand même quelque garanties). Le pire, c’est qu’aujourd’hui, sauver l’humanité, c’est limite has been. Du coup, autant dépenser son énergie à la détruire. C’est moins fatiguant, plus rigolo, et surtout définitif.

C'est l'objectif de Extinction of Man («La disparition de l'espèce humaine », en français), développé par le studio bien nommé New Pandemic. Le joueur y incarne un virus qui doit rayer l'être humain de la surface de la terre. Il faut se propager, passer d'un pays à l'autre, gagner en force. Le joueur commence comme un petit virus de rien du tout, qui a réussi à contaminer sa première victime (youpi !). A chaque tour de jeu, il dispose de points d'action qu'il peut dépenser en augmentant ses caractéristiques (donc sa nuisance) ou en se développant dans le monde. Les moyens sont multiples : se propager dans une zone, traverser une frontière, contaminer un aéroport, etc.).

A l'instar de Defcon (avec son site web explicite everybody-dies.com ), du studio indépendant Introversion, qui permet de jouer à la guerre nucléaire totale avec une interface graphique très sommaire, Extinction of Man est avant tout un jeu de chiffres. On joue ici avai