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Revue de Web : La musique et MySpace, violence et sexe dans les jeux vidéo et le meilleur FPS de tous les temps

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publié le 13 avril 2007 à 19h09

Internet et la musique, une histoire des plus remuantes. D'un côté, le grand démon du téléchargement (1), coupable de tous les maux, de l'autre, l'outil de découverte et de promotion d'artistes venus de nulle part. Mais ce dernier système est-il vraiment viable sur la durée. Peut-on imaginer que les artistes made in MySpace, comme Arctic Monkeys et Lily Allen, se multiplient et investissent massivement le secteur de la musique ? Rien n'est moins sûr.

Daniel Kaplan analyse le phénomène sur InternetActu et explique ce qu'est «l'économie de l'attention». En effet, se faire connaître par des voies détournées ne vaut plus si ces même voies sont utilisées massivement. Il explique : « si, demain, les amateurs se voient sollicités par des centaines de groupes, à partir des mêmes méthodes "communautaires", ce qui a produit le succès des Arctic Monkeys pourrait au contraire sceller le destin de leurs successeurs de 2008-2009… Déjà, des agents spécialisés prennent en main les stratégies de promotion des groupes sur ces espaces. » «Aujourd'hui , ajoute-t-il, la ressource rare devient le temps et l'attention des consommateurs. »

L'article approfondit trois points qui semblent importants pour saisir l'évolution de cette économie : le pouvoir économique qui se déplace vers les entreprises «proches» des consommateurs, le financement majoritairement publicitaire