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Libération

Wii, l'énergivore

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publié le 30 avril 2007 à 7h29

Dans le monde commercial hyperréactif qui nous cerne, le succès d'un produit se mesure non seulement à ses ventes propres mais aussi à la floraison d'accessoires dédiés qu'il suscite. Le meilleur exemple de ce phénomène en est aussi devenu l'imbattable canon : l'iPod et ses centaines d'accessoiristes cheap ou prestigieux qui, autour du monde, conçoivent, produisent et déversent toutes sortes d'objets exclusivement destinés au fameux baladeur, déjà écoulé à plus de 100 millions d'exemplaires. C'est une forme de parasitage bien compris et mutuellement profitable, exactement comme la symbiose de l'hippopotame et de l'oiseau pique-boeuf.

La console Wii de Nintendo n'atteindra sans doute pas les sommets de l'iPod, mais son démarrage foudroyant à Noël et l'ascension verticale de ses ventes depuis lui ont vite valu l'intérêt des fabricants spécialisés, qui rivalisent frénétiquement en trouvailles astucieuses comme en bidules idiots pour la valoriser. Après quelques mois d'usage de cette console de salon pas tout à fait comme les autres, on peut sélectionner deux accessoires utiles dans leurs principes, libre à chacun d'en choisir la marque selon son goût et ses moyens. Le premier est même indispensable pour tout joueur un peu assidu : un chargeur avec piles spéciales afférentes pour la Wiimote, manette sans fil déjà célèbre pour ses capacités sensorielles mais redoutable bouffeuse d'énergie («Mon budget batteries a dépassé le coût de la console en moins d'un semestre !», lit-