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Arkanoid

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Que c'est long à finir, un niveau d'Arkanoid...
publié le 4 mai 2007 à 19h14
(mis à jour le 5 février 2008 à 13h28)

Il y a des madeleines qui feraient mieux de rester à jamais dans leur boîte. Comment, après avoir testé une version d'essai du prochain casse-brique de la DS de Nintendo, Nervous Brickdown ( lire l'article ), revenir à la référence incontestable du genre, Arkanoid ? C'est difficile. On se rend vite compte que la tolérance à la frustration était à l'époque (1987, souvenez-vous) autrement plus importante chez les joueurs. D'abord, c'est long. Un niveau, même avec l'aide des bonus, demande plusieurs longues minutes avant d'être bouclé. Ensuite, c'est lent. On peut regarder la balle pendant des plombes emprunter une trajectoire désespéramment prévisible avant que l'accélération ne procure un début de challenge. Enfin, la dernière brique. Cette saleté de dernière brique impossible à atteindre, que la balle s'entête à contourner, à frôler et à ignorer. Au grand dam du joueur impatient de découvrir le niveau suivant.

Tout ça pour dire que lorsque Arkanoid débarque en version web (au prix d'une belle performance technique, le tout étant codé, non en Flash, mais en DHTML, mais si vous ne comprenez pas, ce n'est pas grave), on y passe automatiquement un temps fou. Le vrai moment de bonheur intense étant sans doute l'apparition d'une capsule rouge siglée d'un « L », synonyme, on s'en souvient (si si) du