Nicolas Sark... Ah non, ça suffit maintenant avec Sarkozy. D'accord. Jean-Claude Bri... Stop ! Roland-Ga... Non ? Bon. Heu... La table, alors ? Allez hop : la table. Ben oui, la table. Du latin tabula, la table est un «objet formé essentiellement d'une surface plane horizontale, généralement supportée par un pied», ne la ramène pas trop quand même, Robert, car la table, c'est avant tout une exception cathodique française. Parfaitement. Suffit d'allumer son poste à l'étranger : point de table. Alors qu'en France elle pullule : Ardisson, Denisot, Ruquier, PPDA, peu importe le présentateur, ils ont tous leur table. Avouez que la table méritait une enquête fouillée on allait dire incontestable.
Inimitable
Ces grands enfants d'Américains n'y entendent rien. «Quand on leur montre une émission française, raconte Philippe Désert, l'un des cinq décorateurs qui comptent à la télé, ils demandent qui est l'invité et qui est le journaliste.» Un sacrilège aux Etats-Unis que de mettre au même niveau Denisot avec du vulgaire invité. «Aux Etats-Unis, explique Alain de Greef, ancien directeur des programmes de Canal + et aujourd'hui "docteur en tablologie appliquée", Johnny Carson a instauré le bureau pour lui et les canapés pour ses invités il y a une bonne quarantaine d'années, et, depuis, tout le monde fait comme lui : David Letterman, Jay Leno... C'est une sorte d'identité nationale.» Bertrand Villegas, qui, à la tête de sa société The Wit, observ