Le téléchargement légal de vidéos est encore loin de remporter l'adhésion des foules. Une enquête menée par le cabinet Parks Associates auprès de consommateurs américains de vidéos en ligne révèle en effet des résultats catastrophiques pour le niveau de satisfaction qu'ils en ont tiré. L'étude distingue les internautes qui consomment de la Video on Demand (VOD, soit l'achat de vidéos en ligne sur Itunes, Amazon, Netflix ou autre) et ceux qui téléchargent également des vidéos illégalement sur les réseaux peer to peer (p2p). Dans tous les cas, trois défauts sont passés au crible: la sélection des vidéos proposée, leur qualité, et leur prix, jugé correct par seulement 9% des sondés ayant acheté des vidéos. Quant au niveau de satisfaction général, il n'atteint qu'un petit 12% pour les acheteurs. Qui ne sont que 10% à penser réitérer l'expérience.
Les chiffres sont un peu différents pour les internautes qui téléchargent sur les réseaux p2p: deux fois plus d'internautes songent à télécharger à nouveau des films, et le niveau de satisfaction double pratiquement (21%), sans pour autant atteindre des sommets. «Les gens ne voient aucune raison d'utiliser les services de téléchargement de vidéos , commente John Barrett, directeur des recherches à Parks. Bien sûr, ça vous évite de passer au vidéoclub mais ça prend plus de temps, l'image est