Le site communautaire Facebook vient de se trouver une nouvelle utilité. Le site, qui a déjà attiré plus de 37 millions d'internautes à travers le monde depuis sa création il y a trois ans, vient de servir pour une manifestation étudiante virtuelle. Tout commence fin juin, quand la banque HSBC décide de faire payer 9,9% d'intérêts sur les comptes des étudiants britanniques quand ceux-ci sont à découvert de moins de 1500 livres sterling (environ 2200 euros). Immédiatement, le syndicat étudiant NUS ( National Union of Students ) ouvre un groupe sur Facebook, afin de rassembler le plus grand nombre possible d'étudiants contre ce changement de politique chez HSBC. En quelques semaines, le groupe dédié sur Facebook attire plus de 4000 étudiants britanniques, en pleines vacances d'été, chacun y allant de sa menace de boycott ou de changement de banque.
Quand NUS engage des négociations avec HSBC pour faire cesser les pénalités, le syndicat brandit fièrement le nombre de participants regroupés sur Facebook. Et hier, HSBC a finalement cédé, expliquant avoir «écouté les besoins de ses clients» . Plus de pénalités sur les comptes à découverts, donc, et les étudiants déjà sanctionnés pour un découvert durant l'été seront remboursés. NUS s'est de son côté félicité de l'utilisation de Facebook: «Nous avons pu toucher nos membres