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Libération

Paul Amar: «Je ne succède pas à Daniel Schneidermann, d’ailleurs il est irremplaçable»

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Mais qu’est-ce que je fous là, moi ? Paul Amar présente la nouvelle émission sur les médias.
publié le 31 août 2007 à 10h39

Arrêt sur Amar. Prénom : Paul. Age : 57 ans. Métier : Schneidermann. Il a beau vous fixer de ses grands yeux bleus innocents, il sait bien, Paul Amar, qu’il est attendu comme tel : le type qui, sur France 5, succède à Daniel Schneidermann, chargé du lourd sacerdoce d’empêcher la télé de tourner en ronron.

Il tire sur son petit cigare et sourit : «Je ne succède pas à Daniel Schneidermann, d'ailleurs il est irremplaçable.» Ah bon, faux cul, Paul Amar ? Pas tant que ça, le Scud n'est jamais loin : «Lui, c'était le traitement de l'actualité vu par la télé, moi, je m'intéresserai aussi à l'actu, je n'aurai pas l'œil rivé sur la télévision, je ne serai pas nombriliste.» Et pan pour le nombril de celui qui signe la chronique «Médiatiques» dans Libération . Lequel Daniel Schneidermann n'a pas attendu pour lancer sur son blog un «Observatoire international de Paul Amar» , destiné à «le juger sur pièces» et vérifier s'il est «le capitaine tout désigné pour tenir le cap de l'éducation aux médias» . Voilà Amar prévenu : il est dans le viseur de Schneidermann, qui lui reproche déjà de confondre décryptage de l'actualité et décryptage des médias. Alors, Amar polit l'argument de Revu et corrigé , chaque s