Sur la photo, ça s'annonçait splendide. En réalité, on s'est retrouvés entassés dans une bicoque branlante. Bref, on s'est fait avoir sur sa location de vacances. Que faire ? On peut prendre rendez-vous avec un avocat et dépenser allègrement ce qui reste du budget vacances. Autre option, se fendre d'une lettre qui donnerait à peu près ça : «Monsieur, votre annonce annonçait "une villa calme sur front de mer" en termes très séduisants. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un modeste pavillon, séparé de la mer par une route nationale, terriblement bruyante. […] En conséquence, je vous prie de me rembourser les arrhes que je vous avais versées. […] Je vous indique que l'article premier du décret n° 67-128 du 14 février 1967 prévoit des sanctions pénales à l'encontre de toute personne qui fournit des renseignements inexacts sur une location de vacances.» Typiquement, le genre de missive qui vous calme un propriétaire véreux ou une agence douteuse et désormais accessible à tous en deux clics sur Internet, et un petit tour du côté d'ABC Lettres .

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