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Libération

Zelda décoiffé par le plombier galactique

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publié le 22 novembre 2007 à 1h37

Maintenant que sa sortie mondiale est accomplie, la monstrueuse petite tornade Super Mario Galaxy (Libération du 17 novembre) commence à produire ses pleins effets, et ils sont à tous points de vue obliques et ravageurs. Une poignée de jours a suffi au titre pour déclencher une sidération admirative globale en même temps qu'il jetait le trouble sur l'état objectif de la création et de la production en cette fin 2007 qui, par contraste, apparaît à de nombreux égards vide et crâneuse. La saison n'est pourtant pas indigne : de nombreux titres, déjà sortis ou qui le seront d'ici Noël, ont mis toutes les chances de leur côté pour séduire, mais aucun ne pourra rattraper le prestige déjà acquis par le sidéral Galaxy.

Depuis près de dix ans, gamerankings.com, l'un des rares baromètres fiables qui compulse ses données auprès des acteurs de l'industrie comme des médias spécialisés, faisait figurer en tête de tous ses classements Zelda : Ocarina of Time, comme étant le plus grand jeu de tous les temps. En une semaine, Galaxy lui a piqué la place et s'il ne s'y maintenait pas éternellement, il y a peu de chances qu'il quitte le trio de tête avant des années. Joueurs, critiques et professionnels, l'unanimité est absolument sans faille. Il ne s'agit nullement, dans ce concert, de courir au devant du succès : les premiers chiffres de vente ne sont tombés que plus tard (500 000 exemplaires en sept jours aux Etats-Unis) et il sera bien temps de les analyser