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Libération

Les jeux japonais ont la gniaque

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publié le 12 avril 2008 à 3h05

Avertissement : ce n'est pas parce qu'on fait un papier sur les jeux japonais qu'on va se moquer. D'abord, parce que c'est pas beau de se payer les faces de citron. Ensuite, parce qu'une fois qu'on a écrit «Y a pas de sushis à se faire», on n'a plus rien à dire. Enfin, et surtout, parce que quand toute la télé sera envahie de jeux japonais, ben on rira jaune, oups, pardon. Ah, vous récriez-vous, il ferait beau voir que je me coltine un programme japonais quand de merveilleuses productions américaines me flattent la mirette. Et Vidéo gag, dont vous faites chaque dimanche votre miel, c'est du mou de veau ? Oui, c'est du mou de veau, mais jap. Il serait temps de dépoussiérer Edith Cresson car ils arrivent en masse, les jeux japonais : déjà, ils fourmillent sur les chaînes de la TNT, et voilà que le MIP TV (marché international des programmes de télévision) qui s'est déroulé cette semaine à Cannes, a fait du Japon son invité d'honneur. Vous savez quoi ? Le jeu nippon, c'est la tendance cathodique lourde de demain et, en France, aux Etats-Unis, en Italie ou en Grande-Bretagne, c'est du pareil au nem (ben quoi, on n'avait rien promis pour les Chinois.).

Le pays du concept levant

Tout adulte normalement constitué et né avant le 3 juillet 1978 le sait : le Japon, c'est Goldorak, dont la diffusion a débuté cet été-là. Trente années d'astéro-haches plus tard, c'est le même tabac : le Japon reste le premier pays au monde pour l'exportation d'animation et c'est marre.