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Libération

Le calvaire people de Telma Ortiz

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publié le 19 mai 2008 à 3h31

De notre correspondant à Madrid

Peut-on faire partie de la famille royale et invoquer le droit à l'intimité ? C'est ce qu'exige en tout cas Telma Ortiz, la soeur de la princesse des Asturies Letizia Ortiz, elle-même une roturière qui a épousé le prince héritier Felipe en 2003. Telma et son conjoint Enrique disent vivre un «calvaire» auquel les soumettraient les médias espagnols. Ils dénoncent un «harcèlement incessant et insupportable» qui les empêcherait de «vivre en paix» et, au nom du «droit à l'intimité», réclament des «mesures draconiennes» pour que paparazzi et journalistes indiscrets cessent de les approcher. Le couple a déposé une plainte devant un tribunal de Tolède contre. 53 médias !

Sont assis sur le banc des accusés les représentants des grandes télévisions du pays - la télé publique TVE y compris -, les principaux groupes de communication, une dizaine de revues people et même des agences de presse. Ceux-ci invoquent le «droit d'informer leur nombreux public». Ironie du sort : le procès, entamé lundi dernier, est couvert par une flopée de médias. Au point que la juge en charge de l'affaire a réservé une «entrée discrète» aux plaignants.

Il y a peu, Telma Ortiz, enceinte, et son compagnon, coopérants aux Philippines, sont rentrés en Espagne. C'est là que le «calvaire» aurait commencé, à Tolède, où ils habitent, et aux Asturies, région où se trouve la demeure familiale. Aux dires de Telma Ortiz, le harcèlement d