Le 25 juin, quand Nicolas Sarkozy se verra remettre le rapport de la commission Copé, il aura une petite surprise en lisant le chapitre consacré au financement de France Télévisions sans publicité.
Symbole d'une commission divisée entre partisans (une majorité de membres) et adversaires (dont Copé), le président de la République, au lieu d'une seule piste, se verra en effet proposer deux scénarios.
Le premier est bien connu du Président, puisque c'est celui-là même qu'il a suggéré le 8 janvier en annonçant ex abrupto la fin de la pub sur le service public : une taxe sur le chiffre d'affaires pub des chaînes privées et une autre sur celui des fournisseurs d'accès à Internet et des opérateurs télécoms.
Chaise. Mais c'est l'autre qui risque de faire tomber Sarkozy de sa chaise, puisqu'il reposera sur une redevance indexée, élargie. Soit la proposition que Sarkozy a pris la peine de balayer la semaine dernière.
Et la vaste blague de la commission Copé continue. Sans les socialistes et les communistes qui ont, comme prévu, démissionné hier. Mais avec tous les autres membres qui tentent de sauver la face. Hier, la commission a adopté, à l'unanimité, trois dispositions : il faudra compenser les pertes de la pub ainsi que le développement de France Télévisions ; la redevance devra être étendue à tous les moyens permettant de recevoir la télé (ordinateurs et téléphones) et devra être indexée sur l'inflation.
Jean-François Copé, lui-même opposé à une augmentation, est en revanche pa