450000 films récents sont téléchargés chaque jour illégalement en France. Le chiffre impressionne. Si on ajoute que c'est presque autant que le nombre d'entrées en salle de cinéma en France, il peut assommer. Surtout à quelques semaines du passage de la loi Création et Internet devant le Sénat. On doit ce chiffre à une étude statistique «concernant les téléchargements de contrefaçons de films sur les réseaux P2P» d'octobre 2007 à juin 2008 de l' Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA) .
L'étude a été réalisée sur les cent films français et étrangers les plus piratés (qui représenteraient 90% du trafic) entre octobre 2007 et juin 2008. Elle établit que, ces huit derniers mois, il y a eu en moyenne par mois 14 millions de téléchargements illégaux de films en langue française. Et ce serait loin de satisfaire la demande. Schéma à l'appui (ci-dessous), l'étude estime en effet que cela correspond à moins de 40% des sollicitations. C'est-à-dire que 60% de pirates ne seraient pas arrivés à télécharger La Môme ou Cloverfield . Une affirmation étonnante que l'ALPA explique par des serveurs régulièrement saturés. L'enquête a été réalisée par Thomson et Advestigo, une des principales sociétés françaises de surveillance des réseaux p2p, sur eDonkey, Gnutella ou Bittorrent et Overnet.
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