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Libération

Quand le pape vient à Paris

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Le Making-of Les coulisses de Libé
publié le 3 septembre 2008 à 4h50

La proposition était alléchante. Monter à bord de l’avion qui amènera le pape Benoît XVI de Rome à Paris pour sa visite en France, du 12 au 15 septembre, puis le suivre durant son séjour à Lourdes jusqu’à son retour à Rome. Sauf que les conditions posées par le Vatican, et le coût total de l’opération, ont conduit Libération à y renoncer. Les journalistes intéressés doivent s’engager à ne pas quitter le souverain pontife d’un pouce.

Première obligation : prendre l'avion avec lui depuis Rome et revenir avec lui à Rome. Coût du transport (Rome-Paris, Paris - Tarbes - Lourdes, Tarbes - Lourdes - Rome) tel qu'estimé par le Vatican : 2 360 euros auxquels s'ajoutent les frais d'acheminement du journaliste vers la capitale italienne, et une nuit sur place, le départ du souverain pontife, le 12 septembre, se faisant à l'aube.

Autre obligation : dormir à l’hôtel à Paris. Et pas n’importe lequel. Le Sofitel de la rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arrondissement). Prix de la nuit : 270 euros plus 8 euros pour un mystérieux «service bagages». Hôtel à Lourdes. Et c’est encore le Vatican qui a choisi l’aubergiste. Montant de la facture : 229 euros plus 50 euros pour «le coût du service transport à Lourdes». Total ? Bien trop élevé.

Pour la partie parisienne du séjour, on regardera donc le pape sur grand écran depuis une salle aménagée pour les journalistes, près des Invalides. Sauf que là aussi, il va falloir passer à la caisse. Fin ju