Nous, joueurs, l'ignorons largement, mais nos consoles actuelles appartiennent en fait à la septième génération. C'est dingue, non ? C'est en tout cas ainsi que l'industrie établit le comptage des diverses vagues technologiques qui, au fil des cycles, ont déposé sur la grève des consoles toujours plus puissantes.
Ça change quoi de le savoir ? Pas grand-chose, sinon de pouvoir bazarder l'escroquerie sémantique du next-gen, fourre-tout de nature provisoire dont l'usage se pérennise pour les consoles de l'actuelle génération. On est toujours le next-gen de quelque chose et, plutôt que de risquer le ridicule du «next-next-gen», il faut peut-être s'accoutumer à cette numérotation un poil austère et archiviste, mais pratique, et commencer enfin à évoquer sereinement ce qui constitue le sujet du jour : la huitième génération. La next, quoi.
C'est un entretien avec le producteur de Gears of War qui a rallumé incidemment cette mèche qui ne demande qu'à se consumer : les supputations des gamers sur la nouvelle Xbox, que les forums évoquent généralement sous le sobriquet improbable (mais amusant) de Xbox 720.
Alors qu'il vient de boucler Gears of War 2, tube certifié de Noël prochain, Rod Fergusson a en effet déclaré à Gamasutra.com : «On atteint certainement les limites de ce que le potentiel technologique de la Xbox peut fournir aux développeurs.»
De ce côté-ci de l'Atlantique, c'est Cevat Yerli, l'un des fameux trois frères turcs fondateurs du studio allemand