Un jeu de baston reste un jeu de baston. Les repères sont toujours là. Une barre de vie, des combats en deux rounds, et deux adversaires au style différent qui règlent leur compte de façon plutôt brutale. Dans la plupart des cas, à grands coups d'arts martiaux. La série Soul Calibur a innové en remplaçant le kung-fu et la capoeira par le katana et la hache de guerre. Le quatrième épisode, sorti cet été, est le premier sur la génération actuelle de console, et rempli donc évidemment le cahier des charges imposé des superlatifs technologiques (plus de détails, plus de HD, plus de tout). Mais, plus important, il a su ne pas trop changer.
L'équilibre d'un jeu de baston est en effet le résultat d'une étrange alchimie. Et les Soul Calibur ont toujours réussi le juste équilibre entre accessibilité et technicité. La majorité des titres de castagne sont en effet soit plutôt simples d'accès ( Dead or Alive , Mortal Kombat ), soit très exigeants ( Virtua Fighter , les titres historiques en 2D). Avec son sabre ou son nunchaku, on peut donc soit tapoter frénétiquement sur les boutons du pad un peu hasard, soit s'aproprier un combattant et apprendre scrupuleusement des enchaînements de coup destructeurs. Dans les deux cas, Soul Calibur IV est un plaisir à prendre en main et offre de mémorables moments de jeu, surtout à deux joueurs. A condition, évidemment, que les deux combattants aient choisi