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Libération

Quand le DRM se la joue «Spore»

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publié le 1er octobre 2008 à 12h13

Après avoir pourri la musique et la vidéo, les verrous numériques vont-ils véroler aussi les jeux vidéo? Début septembre, la sortie, sur PC et Mac, de Spore , le nouveau jeu de Will Wright, créateur des Sims , a mis en évidence la présence de DRM dans le jeu vidéo. Spore est en effet équipé de Securom, un outil de protection anti-copie, qui limite l'installation du jeu à un total de trois machines.

En pratique, un joueur ayant acheté Spore peut donc installer son jeu sur trois ordinateurs (Mac ou PC) au maximum. Il peut en revanche installer son jeu autant de fois qu'il le souhaite sur la même machine. Pour installer le jeu sur une autre machine, il faudra contacter le support technique d'Electronic Arts... Cette protection, vécue comme injuste par certains consommateurs (d'autant plus qu'une version sans DRM du jeu était disponible sur les réseaux de téléchargement dès avant la sortie officielle de Spore ), aurait pu passer inaperçue sans la participation bien involontaire du site de commerce Amazon.com. Dès la sortie du jeu, des centaines, puis des millliers, de clients d'Amazon ont mis en ligne des critiques très négatives du jeu (une étoile sur cinq) basées uniquement sur le fait que Spore