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Libération

Les réseaux sociaux ne jouent pas l'ouverture

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publié le 2 décembre 2008 à 11h09

Le web ne fait pas de miracles. On se comporte sur Internet comme dans la vraie vie. Avec toutefois quelques nuances. C'est ce qu' une enquête inédite dans la forme et sur le fond révèle aujourd'hui. Les chercheurs d'Orange Labs, alliés à la FING (Fondation Internet Nouvelle Génération) et Faber Novel, une start-up spécialisée dans l'innovation, étaient partis, entre autres questionnements, sur une hypothèse: les nouvelles façons de se mettre en scène sur le web, via des sites comme Facebook, Dailymotion, ou MySpace, aideraient les internautes de milieu plus modeste, employés ou ouvriers à étoffer leur carnet d'adresses en leur permettant de se tisser un réseau d'amis. Ainsi l'interactivité du web, dit encore le web 2.0, permettrait de sortir de ses frontières sociales. Le web serait ainsi un lieu, selon Dominique Cardon, sociologue chez Orange Labs, « où se rétablirait la balance » entre des cadres supérieurs ou assimilés habiles à créer leurs multiples réseaux, amical, familial, professionnel, et les autres moins aidés par leur naissance ou leur bagage culturel à se fabriquer dans la vie, des appuis.

« Finalement, le web, cela aide un peu » , conclut modestement Dominique Cardon.

Ce n'est pas la taille de l'échantillon qui est en cause: « On était parti sur 500 réponses et on en a eu 10000 » . Le site de Libération, en