Le lundi 24 novembre, par un simple amendement (le 844) , l'omniprésent député UMP Frédéric Lefebvre, relançait un débat vieux de 10 ans sur la régulation d'Internet par le CSA. Au nom de la «protection de l'enfance et de l'adolescence» , il proposait d'étendre les compétences du CSA à Internet. Lundi 15 décembre, l'amendement était rejeté par les députés. Mais, à peine sorti par la porte, le projet revenait par la fenêtre. Et même par une double-fenêtre. D'un côté, par l'idée de l'injecter dans la loi Création et Internet, de l'autre par le vote, hier, d'un autre amendement, le 125 , permettant au CSA de réguler les publicités sur les sites
«de partage de données privées» . Petit retour sur ce dernier feuilleton de la saga .
Au nom de la «protection de l'enfance et de respect de la dignité de la personne» , l'amendement 844 du projet de loi sur la réforme de l'audiovisuel prévoyait donc que le CSA soit en charge de la régulation et de la labellisation de tous les sites incl