Menu
Libération

Un bon coup de «Crayon»

Article réservé aux abonnés
publié le 12 janvier 2009 à 11h29

Sur l’écran, un gribouillis de crayons digne d’un gamin de 4 ans. Selon les niveaux, on peut y trouver un dinosaure, un château fort, un géant, une catapulte, des poulies, et tout ce qu’il faut de petits nuages et de soleils. On y trouve aussi une petite balle et une ou plusieurs étoiles. Pas de score, pas de chronomètre, encore moins de nombre de vies qui délimitent d’habitude les actions du joueur. Ici, il faut amener la balle vers les étoiles. Comment? En dessinant. Des carrés, des ronds, des cordes, et, si le talent ne suit pas, beaucoup de trucs informes, mais qui possèdent tous des propriétés physiques. Ils roulent, tombent, tournent et s’accrochent. Tout ça pour aider la petite balle à atteindre son but.

Au départ, Crayon Physics n'était qu'un prototype développé en cinq jours. Son créateur, Petri Purho, un étudiant finlandais de 25 ans, est séduit par le projet Experimental Gameplay lancé en 2005, qui se veut un réservoir de nouvelles mécaniques de jeu. Il est basé sur trois règles: chaque nouveau concept doit avoir son thème, être réalisé en moins de sept jours et par une seule personne. Petri Purho décide donc de concevoir un jeu par mois selon ces principes. C'est en juin 2007 que la première version voit le jour. On y retrouve déjà l'aspect crayonné, la mécanique physique et le concept général. Mais très peu de niveaux et surtout beaucoup moins de liberté pour le joueur.

L'accueil est si favor