Après des années de tergiversations, le gouvernement et l'Arcep (le régulateur des télécoms) ont annoncé hier, lors de la présentation du plan numérique, l'attribution prochaines de trois nouveaux lots de fréquences pour la téléphonie mobile 3G. Ces trois lots de fréquence à 5MHz seront attribués suivant des modalités différentes: deux de ces trois lots seront à partager entre les trois opérateurs actuels (Orange, Bouygues et SFR), tandis que le dernier sera attribué à un nouvel entrant sur le marché de la téléphonie mobile.
Une nouvelle attendue depuis un bail, notamment par Iliad, qui possède le fournisseur d'accès Free et avait déjà déposé, alors sans succès, un dossier de candidature lors du précédent appel à candidatures pour une quatrième licence 3G, en 2007. Iliad fait campagne depuis des années pour arriver sur le marché de la téléphonie, affirmant pouvoir proposer des tarifs moins élevés que les opérateurs actuels. Plus récemment, le fournisseur d'accès Numéricâble s'est également déclaré candidat potentiel à une nouvelle licence 3G. Satisfait de l'annonce du gouvernement, Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad, a estimé que sa société était «très légitime» pour obtenir ce lot de fréquences.
L'UFC-Que Choisir est un peu moins optimiste: «Nous l'allons pas crier victoire, nous attendons de voir l'ensemble des conditions de ces enchères» , indique Edouard Barreiro, spécialiste des nouvelles technologies à l'association de consommate