Menu
Libération

Jamendo : « On s'est dégagé de tout le bagage historique de la Sacem»

Article réservé aux abonnés
publié le 14 mai 2009 à 16h01
(mis à jour le 14 mai 2009 à 17h59)

Après s'être imposé comme l'un des principaux acteurs de la musique libre et indépendante en ligne, le site communautaire Jamendo a lancé discrètement, il y a quelques mois, Jamendo PRO . Présentée comme «une alternative à la Sacem» , cette offre professionnelle permet d'acheter des licences d'utilisation commerciale pour sonoriser tant des projets (vidéos, etc) que des lieux et événements publics. Aujourd'hui, après quelques mois d'ajustements, et en pleine actualité autour du projet de loi Création et Internet, le site la met en avant.

Le tenancier de café ou de salon de coiffure peut accéder à un flux, en streaming, qui va puiser parmi les quelque 200000 titres actuellement en catalogue (rock, classique, électro, etc.). Les licences pour la sonorisation de lieux et événements sont calculées selon la taille de l'établissement. Par exemple, 14 euros par mois pour une surface de 101 à 500 m2. Surtout, ces licences sont non-exclusives et internationales. Et garanties exonérées de redevance à des organismes de collecte et de gestion des droits d'auteurs (Sacem, SPRE, SABAM, SOCAN, etc.). De leur côté, les artistes reçoivent au moins 50% des recettes. Une révolution dans le monde de la diffusion, de la collecte et de la répartition ?

Nous avons contacté Sylvain Zimmer, fondateur du site.

Jamendo PRO, un lien avec le projet de loi Création et Internet ?

_ Oui, il s'agit un peu de notre réponse à Ha