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Libération

Hadopi : 50 000 sanctions, 26 magistrats

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publié le 30 juin 2009 à 11h45
(mis à jour le 30 juin 2009 à 12h36)

Désormais, avec la réforme sur les institutions, tout nouveau projet de loi présenté par le gouvernement doit être accompagné d'une étude d'impact. C'est donc le cas pour le « projet de loi relatif à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet » , le volet Sanctions de la loi Création et Internet présenté, mercredi dernier , en conseil des ministres.

L' étude (pdf) , révélée par la Tribune , prévoit le traitement, chaque année, de 50000 affaires par la justice sans toutefois préciser le type de sanction (amende, prison et/ou suspension de l'accès Internet). On est loin des 1000 suspensions (soit 365000 par an) annoncées par la ministre de la culture, Christine Albanel. Le traitement de masse prévu ayant été ralenti suite à la censure du Conseil Constitutionnel, qui oblige le passage devant une autorité judiciaire. Pour conserver une certaine volumétrie, sans encombrer les tribunaux, le gouvernement a décidé d'opter pour le recours à l'ordonnance pénale (vivement critiquée par le Conseil d'Etat ). Une procédure simplifiée, sans audience,