Menu
Libération

Twitter et Facebook plantés, dommages collatéraux d'une lutte politique ?

Article réservé aux abonnés
Hier, le site Twitter a été plusieurs heures totalement indisponible suite à une attaque a priori liée au conflit entre la Russie et la Géorgie...
Capture d'un tweet accusateur du blogueur Cyxymu - DR
publié le 7 août 2009 à 18h10
(mis à jour le 7 août 2009 à 18h44)

«C'est moi ou Twitter est mort ? - Ouais, et Facebook n'a pas l'air en super forme non plus» . Voilà peu ou prou le type d'échanges lisibles jeudi après-midi sur les services de messageries instantanées type MSN ou Google Talk. Il fallait bien se rendre à l'évidence, cruelle pour moult blogueurs, journalistes et autres junkies du Net : Twitter, le site de microblogging et Facebook, le réseau social aux 250 millions de membres dans le monde, étaient carrément dans les choux. Surtout Twitter, qui a connu le plus long -et plus sérieux- incident depuis sa création en 2006.

«En ce matin jusqu'alors plaisant, Twitter est la cible d'une attaque par déni de service» , a laconiquement déclaré sur le blog de l'entreprise son co-fondateur, Biz Stone, pendant que son site pointait aux abonnés absents au grand dam de ces 30 millions d'utilisateurs. Ce type d'attaque, qualifiée de Ddos (pour Distributed Denial of Service) consiste à bombarder de requêtes un serveur informatique, et ce dans un laps de temps très court. Pour s'assurer qu'un nombre important de personnes se connectent sur un site précis à un instant t, les hackers utilisent des ordinateurs distants et contaminés par un virus. A l'insu de leurs propriétaires qui ont un jour eu le malheur de cliquer sur un mauvais lien, comme dans un s