N'aura-t-il donc aucune pitié ? Après avoir occis l'Ile de la tentation , l'avocat Jérémie Assous s'apprête-t-il à froidement suriner Koh-Lanta à grands coups de contrats de travail ? En tout cas, c'est en bonne voie puisque, mardi, sept anciens candidats de l'émission de TF1 ont vu leur participation requalifiée en contrat de travail par le tribunal des prud'hommes de Boulogne. Le producteur de Koh-Lanta , Adventure Line, devra leur payer entre 2 800 et 4 500 euros au titre de salaires, congés payés et licenciement abusif. Le travail dissimulé n'a, en revanche, pas été retenu et TF1 ne sera pas inquiétée. Jérémie Assous, qui compte 300 clients venus de la télé-réalité, se dit «satisfait» : «Je salue la décision du conseil des prud'hommes de Boulogne qui est d'autant plus courageuse que je ne peux pas imaginer qu'ils n'aient pas subi de pressions.»
Depuis 2003 qu’il pourfend la télé-réalité avec son code du travail, c’est la première fois que l’avocat s’attaque à une autre émission que l’Ile de la tentation, laquelle avait pour signe particulier de ne pas offrir de gain : on arrivait amoureux, on repartait cocu.
Dans Koh-Lanta , en revanche, il y a un gros lot de 110 000 euros. La ligne de défense des producteurs a donc été de dire que, puisque Koh-Lanta est un jeu, ce ne peut donc pas être un