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Libération

Le logiciel open-source se convertit à l’esprit d’entreprise

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publié le 7 octobre 2009 à 10h47

D’habitude, lorsqu’on se rend à une manifestation autour du logiciel libre, on se retrouve avec une horde d’informaticiens chevronnés qui aident les débutants à installer un système libre dans une ambiance très coca-rillettes-ordinateurs portables. Du coup, lorsqu’on lit l’adresse de l’Open World Forum, avenue George-V à Paris, à deux pas des Champs-Elysées, il y a comme un air de changement. Dans les locaux cossus de l’Eurosites ­George-V se déroulaient, en fin de semaine dernière, des conférences et des rencontres sur le thème du logiciel libre, mais version costard-cravate. Une version qui cause chiffre d’affaires plutôt que lignes de code.

Jean-Noël de Galzain, président de l'Open World Forum, assume : «C'est un événement international dans un lieu central à Paris. On veut aussi prouver que l'économie du libre est une économie d'avenir, qui n'en est encore qu'à ses débuts.» Au programme, des ateliers, des tables rondes et beaucoup de rencontres informelles. «Nous voulons aussi mettre en contact des PME et des investisseurs» , explique Jean-Noël de ­Galzain. Mais les start-up d'aujourd'hui n'ont pas grand-chose à voir avec ­celles de 1999. Un peu comme si la bulle spéculative Internet avait laissé la place à une économie logicielle plus durable. C'est que le libre, avec sa philosophie et ses règles, s'appuie sur l'innovation plus que sur l'espoir de gros profits à court terme.

Si le logiciel libre attire, c’est qu’il offre des avantages évide