Lorsque l’on tapote «iSlate» sur Google, 8240000 pages web viennent. Le chiffre est certes plus modeste si l’on circonscrit la recherche aux vidéos (9 570) ou aux articles et notes de blogs (7 500), mais à cumuler autant de clics et de bits pour un objet que personne n’a encore vu, cela donne une vague idée de «l’i-stérie» qui s’est emparée des «techies» depuis quelques semaines. Chez Apple, point besoin de communiquer pour se faire entendre. Au contraire. Moins la firme en dit, officiellement du moins, plus les internautes relaient et amplifient un marketing de la rumeur devenu la meilleure publicité – gratuite – de ses produits. Dans le genre, «l’événement spécial» organisé aujourd’hui à San Francisco fait figure de cas d’école, et ne manquera pas, comme hier avec l’iPod ou l’iPhone, d’être disséqué par les apprentis «marketeurs» de centaines d’écoles de commerce.
Si les spéculations autour d'une nouvelle tablette siglée de la pomme croquée n'ont jamais complètement cessé de turlupiner les «macophiles» depuis l'échec du Newton, premier assistant numérique d'Apple, lancé en 1993, et retiré du marché en 1998, les compteurs du buzz n'ont recommencé à s'affoler qu'à partir de l'été 2009. Lorsque le Financial Times a révélé qu'Apple était sur le point de lancer sa tablette tactile. Un buzz qui a fini par exploser début janvier, lors du grand show du CES de Las Vegas.
Comme chaque année toute la high-tech est là, les Microsoft, Intel, Sony and co. Et comme chaque a