Face au concept de Flattr , deux types de réactions. L'incrédulité forcément, car un système qui permet aux internautes de payer sans aucune contrepartie semble voué à l'échec tant il est éloigné du modèle marchand classique. Ou l'optimisme, parce que c'est inédit et on ne peut pas savoir avant d'essayer. Qui aurait parié, en 2001, sur le succès d'une encyclopédie alimentée par les internautes et librement modifiable ?
Flattr permettra de payer une somme fixe mensuelle. En surfant, l’internaute pourra appuyer sur un bouton «Flattr» sur les blogs, les sites d’artistes, ou sur toute autre plateforme de création. Sa contribution sera répartie ensuite entre tous les projets qu’il a décidé de soutenir. Aux commandes, le suédois Peter Sunde, alias Brokep, par ailleurs cofondateur du site de partage The Pirate Bay.
Comment vous est venue l’idée de créer Flattr ?
Il y a environ deux ans, le débat en Suède concernant le financement sur Internet était très virulent, et personne n’essayait une approche différente : utiliser comme base de réflexion la philosophie même d’Internet. Je voulais que les gens ne soient pas obligés de payer. Les gens essaient, testent, et ne donnent une valeur aux choses qu’une fois qu’ils savent ce que c’est. Personne ne paie pour Internet en tant que tel, on paie pour avoir accès à toute l’information. Je voulais faire quelque chose qui soit basé sur les mêmes principes.
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