Los Angeles, de notre correspondante
Le week-end de Pâques s'est transformé en fête de l'iPad pour les maniaques d'Apple, aux Etats-Unis. La première tablette de la firme de la Silicon Valley, qui pourrait s'écouler à 7 millions d'unités cette année, selon des estimations, a été mise en vente samedi. Apple maîtrisant l'art du lancement de produit comme personne , l'événement autour de l'objet censé être rien moins que «révolutionnaire et magique» , selon Steve Jobs, patron du groupe, a pris des proportions énormes. Comme lors de la commercialisation de l'iPod et, surtout, de l'iPhone, les employés en T-shirt bleu ont fait face samedi à une forte affluence dans les Apple Stores. «Ça va être de la folie, on attend beaucoup de monde et de presse dès 9 heures» , prédisait un employé du magasin de West Hollywood, à Los Angeles, la veille. Le jour J, les fans furieux lui donnent raison, s'attroupant dès 2 heures du matin devant les portes. A d'autres endroits, la vente se fait sans remous : dans un magasin de Oakbrook, dans l'Illinois, «pas de queue, j'ai eu mon iPad en 10 minutes» , témoigne un fan d'Apple sur Twitter.
Après la sortie américaine de samedi, l'iPad sera disponible en Europe, ainsi qu'en Australie et au Japon fin avril. Les pays du Sud en seront donc privés pour l'instant, faute d'adeptes de cette «religion» é