L'agenda électronique devenu has-been avec l'essor des smartphones, Palm était à la déroute. La société espérait séduire à nouveau avec la sortie du Palm Pre, du Pixi et de leur système d'exploitation WebOS. Mais finalement, il ne s'agissait que d'un ultime sursaut. Depuis la mi-avril, la faible santé de la firme semblait se confirmer avec des rumeurs de rachat. Naturellement, comme dans la plupart des affaires de reprise de grosses société, des noms circulaient.
Le Taïwanais HTC semblait bien placé, tout comme Dell et Lenovo. Finalement c'est l'outsider HP qui a pris tout le monde de court. En proposant une offre de rachat de 1,2 milliard de dollars, Hewlett-Packard devient donc propriétaire de la marque Palm . Il faut bien admettre que malgré ses résultats de vente plutôt faibles, Palm reste un fabricant d'appareils particulièrement innovant. Grâce à des fonctionnalités en connexion avec le web et à sa grande prise en compte des réseaux sociaux, le système d'exploitation mobile WebOS pourrait bien être la cause du rachat. Hewlett Packard s'était en effet déjà lancé dans la téléphone mobile il y a quelques temps, notamment dans le monde professionnel avec la gamme iPaq, mais n'avait jamais réussi à tirer son épingle du jeu face à de féroces concurrents comme Blackberry ou ... Palm. De quoi se renforcer dans ce segment, à l'heure où les principaux fabricants d'ordinateurs se doivent de proposer un