Le mois dernier, le site Pandia publie un article mettant en cause Facebook dans sa méthode de comptabilisation de ses membres. L'exemple pris, assez flagrant, est celui de la ville d'Oslo, en Norvège, qui concentrerait 1,6 millions de membres du réseau social. Un véritable exploit quand on sait que la ville compte 600000 habitants, voire 900000 en incluant ses proches banlieues. Une erreur assez flagrante que des représentants du site justifient par des imprécisions liées aux collectes d'infos via adresses IP. D'après Pandia, c'est avant tout une manière de gonfler artificiellement son audience afin de séduire l'annonceur, la publicité étant la principale source de revenus du site, qui tend par ailleurs à la brader.
C'est aussi la théorie du consultant et chercheur français Jean-Nicolas Reyt, qu'il a publiée hier sur son blog . En utilisant l'outil mis à disposition par Facebook pour créer une campagne de pub , il obtient des résultats plutôt étonnants :
«Commençons par chercher le nombre de membres habitant à Paris et dans un rayon de 40 kilomètres, zone géographique correspondant approximativement à l'Ile de France. Cette requête nous donne un nombre de 10744920 membres.» , écrit R