Microsoft dans les cordes, éclipsé par Google et Apple, la situation semble insolite.
C’est pourtant ce qui est arrivé à la branche mobile du géant. Et ce, même si Redmond n’est plus au fait de sa puissance. Pour comprendre, il suffit de revenir en 2007. Jusqu’alors dominant sur le marché encore mineur des smartphones, Microsoft et son Windows Mobile 6 se prennent une torgnole monumentale. Ladite torgnole ? L’iPhone. Malgré une mise a jour majeure (la version 6.5 Windows Mobile), la dégringolade du système fut brutale et ininterrompue durant les trois ans qui ont suivi.
Malgré ses qualités, Windows Mobile 6.5 ne pouvait clairement pas lutter face à des systèmes plus modernes et plus faciles d’utilisation comme iOS (iPhone) ou Android.
En 2008, la décision est donc prise de remettre à plat le système mobile de la marque. Avec pour résultat Windows Phone 7. Le changement d’orientation est radical. Là où la version 6.5 du système était plutôt axée entreprise, la 7 se veut facile d’accès pour l’utilisateur.
Un choix qui entraîne son lot de sacrifices : la compatibilité avec les très nombreuses applications (la communauté Windows Mobile est très active) a été laissée au bord de la route tandis que, d’un point de vue matériel, les constructeurs ont beaucoup moins de choix qu'auparavant. Ce choix est d'ailleurs particulièrement important: en imposant des caractéristiques minimum élevées, Microsoft peut garantir un comportement relativement semblable d’un terminal à l’autre. De plus, i