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Libération

Pour Steve Jobs, la fermeture, c'est l'avenir

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publié le 20 octobre 2010 à 13h00
(mis à jour le 20 octobre 2010 à 16h17)

Pour accompagner l’annonce des excellents résultats d’Apple (65 milliards de dollars de chiffre d'affaire, 4,3 milliards de bénéfices), Steve Jobs s’est fendu d’une session de questions/réponses téléphonique avec quelques journalistes. Et au milieu de l’habituel blabla commercial se trouvaient quelques déclarations intéressantes.

Concernant Android, Jobs reconnaît que l'OS mobile de Google est désormais leur principal concurrent et que RIM (Blackberry) a beaucoup à faire pour rattraper l'iPhone. S'ensuit un monologue de 5 minutes durant lequel le PDG d'Apple se livre à une attaque en règle contre Android, se plaignant de chiffres d'activation peu précis (la version corporate de «qui a la plus grosse»), et qualifie le choix du modèle ouvert choisi par Google d' «écran de fumée» . Il tape également sur la fragmentation du marché Android qui complique le travail des développeurs (une critique plutôt justifiée). Pour les anglophiles, ce passage plutôt étrange est écoutable par là .

Autre sujet abordé, celui des tablettes, domaine dans lequel Apple est désormais un leader. Alors que les ventes d'iPad ont dépassé celles des Macs, Steve Jobs est persuadé que l'iPad va cannibaliser les ventes d'ordinateurs portables ( ça a déjà commencé ).

Et visiblement il n’est pas effrayé par