Menu
Libération

Hadopi : les géants de l'informatique sont sceptiques

Article réservé aux abonnés
publié le 10 novembre 2010 à 18h27

Le 30 octobre dernier se concluait la consultation d'Hadopi concernant les moyens de sécurisation des accès Internet. Ouverte dans un premier temps uniquement aux professionnels, cette consultation avait été élargie au public. De son côté, la Computer and Communications Industry Association ( CCIA ), un lobby américain défendant les intérêts de l'industrie de l'informatique et de la communication, et comptant parmi ses membres des poids lourds comme Google, Microsoft ou encore Oracle, a rendu publique sa contribution.

Le document de quatre pages n'est pas tendre avec cette composante de l'écosystème Hadopi. Le texte met en avant le fait que si l'utilisateur risque des poursuites pénales en cas d'absence du logiciel de sécurisation, ce dernier ne sera pas perçu comme une option mais comme une obligation. Le lobby craint notamment des débordements : «cette invitation promet de causer des effets secondaires non désirés, parmis lequels des comportements indésirables de la part de gouvernements répressifs, ce qui aurait une influence négative sur les valeurs et les entreprises européennes» .

La CCIA rappelle que les contraintes techniques (comme le logiciel de sécurisation) ont peu de chances de prouver leur efficacité.