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Libération

Désespérantes «housewives»

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publié le 29 décembre 2010 à 10h15

Prenez une «femme au foyer» plutôt sexy entre 40 et 50 ans vivant à Beverly Hills. Ajoutez beaucoup d'argent, un peu de collagène par-ci, un peu de silicone par-là, pourquoi pas un coupé Mercedes, une grande villa et au moins une baby-sitter par enfant en bas âge. Remuez bien le tout et voilà, vous avez la nouvelle recette de la télé-réalité aux Etats-Unis. Bienvenue donc dans le monde délirant de The Real Housewives of Beverly Hills , l'émission hebdomadaire lancée par la chaîne américaine Bravo en octobre et dont le succès ne se dément pas (près de 2 millions de téléspectateurs par épisode, un bon score pour une chaîne câblée).

Avant Beverly Hills, Bravo avait lancé il y a six ans les Real Housewives d'Orange County (le comté de Disneyland, en Californie), puis celles de New York, d'Atlanta, du New Jersey et de Washington DC. Le concept de base est le même que pour les autres émissions de télé-réalité, et ces «ménagères» un peu spéciales doivent tout montrer (ou presque) de leur quotidien.

Bravo a su aussi ajouter un peu de sel sur une recette déjà piquante, en allant chercher pour son dernier casting à Beverly Hills des demi-célébrités, anciennes stars de cinéma ou femmes d'acteurs ou de businessmen. A l'instar de Kim et Kyle Richards, qui ont l'immense honneur d'être les tantes de Paris Hilton (elles ont aussi tourné enfants dans un film de Disney). Ou encore Ca