Menu
Libération

Zoom : Les chansons qui clochent

Article réservé aux abonnés
publié le 14 février 2011 à 16h45
(mis à jour le 14 février 2011 à 16h47)

Tandis que l'artiste Heather Kelley sort une appli iPhone pour vibromasseur et que Google envoie des e-cards neuneu en forme de cœur, l'agence américaine Tellart fête sa Saint-Valentin numérique en musique. Dans leurs bureaux, ils ont installé une jolie « machine à chansons d'amour » composée de 8 clochettes colorées sur lesquelles ils n'ont aucun contrôle. Ce sont les internautes qui déclenchent la mélodie, à distance et en temps réel, en envoyant la partition sur bells.tellart.com .

Quinze airs célèbres (de Funky Town au thème de Titanic) sont pré-enregistrés, mais il est également possible de composer soi-même une mélodie, note par note. On indique ensuite son nom et le titre du morceau, avant d'envoyer les informations au serveur de Tellart, qui les renvoie aux cloches.

Et c'est là qu'opère la magie du temps réel : en moins d'une seconde, le mini-concert qu'on a soi-même programmé commence dans les bureaux de Tellart, sous les yeux ébahis de l'unique cyberspectateur que nous sommes, et ceux, un peu moins ébahis, des employés de la boîte.

Il faisait nuit à Providence (Rhode Island) quand on a joué avec la Love Song Machine pour la première fois. Mais maintenant que les bureaux sont en pleine effervescence, ça com