Six semaines après le piratage de la PlayStation 3, Sony n'a toujours pas réussi à colmater la faille de sécurité ouverte par la fine équipe de hackers. Les quatre petits génies de «Fail0verflow» avaient prévenu que ce serait mission impossible : le code ultra-secret qu'ils ont découvert est la «clé privée» qu'utilise la console pour reconnaître les jeux authentiques et officiels. Si Sony essaye de modifier cette clé, l'intégralité des jeux vendus à ce jour cesse de fonctionner. Le terrain est très glissant. Alors, pour parer au plus urgent, la société nippone joue la carte de la dissuasion. Les nouvelles conditions d'utilisation prévoient que la console puisse moucharder à Sony toute activité illégale d'un joueur, qui sera banni sans pitié du réseau PlayStation Network.
Le message a été publié mercredi sur le blog officiel de Sony : « Des matériels de contournement non autorisés ont récemment été diffusés par les hackers. Ces matériels permettent l'utilisation de logiciels piratés ou non autorisés. (...) Les utilisateurs se servant de matériels de contournement ou de logiciels piratés ou non autorisés verront leurs accès aux services PlayStation Network et à Qriocity coupés de manière permanente.» La méthode rappelle celle de Microsoft, qui procède tous les ans à