Quand, après des semaines (des mois?), le shérif adjoint Rick Grimes s'extirpe du coma où l'a plongé la balle d'un bandit, les fleurs que lui a apportées son collègue Shane ont fané. Elles ont séché, même. Le bip de l'électrocardiogramme est mort. Grimes s'arrache du lit d'hôpital, tombe, se traîne, les jambes gourdes, dans le couloir dévasté. Plus personne, plus d'électricité, plus de téléphone. Du sang ; des impacts de tirs sur les murs ; la porte de la cantine cadenassée et bombée en urgence : «N'ouvrez pas, il y a des morts à l'intérieur.» Et ça bouge, là-dedans, ça grommelle. Dans l'interstice de la porte se glissent des doigts livides aux ongles jaunes. Ils ont l'air bien vivant, ces morts. Grimes aura du mal à s'y faire mais faut bien. L'argument de la série The Walking Dead est simple et indiscutable : les zombies ont envahi le monde et ils boulottent le peu de survivants humains comme des Apéricubes.
Diffusée sur Orange Cinéchoc (en espérant une diffusion prochaine sur une télé gratuite à l'audience moins microscopique), The Walking Dead nous arrive de la chaîne payante américaine AMC qui, avec Madmen et Breaking Bad , s'est fait sa place au côté de HBO. Surtout, c'est l'adaptation du comic à rallonge -- 13 albums au compteur -- créé par Robert Kirkman, également auteur pour Marvel (le genre de dingo qui a appelé son fils Peter Parker en hommage à Spider-Man ) et qui a par