Lui aussi est arrivé en mai 2007, et lui aussi fête ses quatre ans de présidence. Et, comme le président de la République Nicolas Sarkozy, Nonce Paolini n'est pas très en forme. Pourtant, quand il prend les manettes de la chaîne il y a quatre ans à la suite de la terrorisante paire Patrick Le Lay-Etienne Mougeotte, Paolini, ex-DRH de TF1, est plutôt populaire auprès des salariés. Il faut dire qu'il est à l'origine du plan d'intéressement des employés de la Une, qui a vu certains palper moult pépettes. Une de ses premières décisions, virer PPDA pour le remplacer par Laurence Ferrari, est également bien vue par la rédaction. Et c'est la main sur le cœur que Nonce Paolini jure que le trash sur TF1, c'est fini : exit Charles Villeneuve et son louche Droit de savoir .
Mais cette néo-quête de sens fait long feu. Les nouveaux magazines de deuxième partie de soirée, présentés par des quasi-inconnus, ne sont, malgré des dehors plus vertueux, guère plus recommandables que celui du vieux Charles. Et TF1 fait toujours son miel de la télé-réalité, en particulier le très distingué Secret Story . Les divertissements, eux, patinent, la variété s'étiole, l'info s'écroule. Laurent Storch, nommé directeur des programmes par Paolini en 2008, l'avouait volontiers lors de son arrivée : dans la grille de TF1, hormis les séries américaines, il fallait tout changer. «Du sol au plafond» , précisait-il alors.
Il faut dire que les prédécesseurs de Paolini l